Parfois il est des Choeurs que l’on entend de loin
En cet instant se meurt l’espoir au sein du mien
Tout mon etre s’eteint de t’avoir cru rentrée
D’avoir un seul instant cru pouvoir d’enlacer
De te voir devant moi,enlevant ton manteau
Et rechauffant mon coeur du plus tendre des mots
Revivre ces silences,aujourd’hui trop nombreux
Que je passait nagere a regarder tes yeux
Souvent tu souriait,me faisant oublier
Que dans l’instant d’avant je voulait te parler
Tu ne m’ecoutais pas, toujours a t’inquieter
de ce qu’il se dirait au dela du palier
Car rien ne nous pressait,a tu enfin su dire
Le temps qui s’ecoulait nous laissait l’avenir
Trop tot tu est partie.Et tu est partie seule
Cette histoire est ainsi de suivre ton cercueil
La douleur est ici,toujours a marteler,
Le bruit lourd des talons battant sur le pavé.
Il nous fallait partir,le matin etait là.
Tu etait en retard et tu pressa le pas...
Tu ne l’aura pas vu,pensant a mes projets,
Toi qui t’en amusait et lui qui approchait.
L’acier tiré du flanc,le sang se repandant,
Et demi etouffés les emois des passants.
On ne te sauva pas,aucun ne l’arreta,
Tu y laissa la vie et j’y perdit ma foi.
Le froid de fevrier ne m’est plus tant present
Qu’assis pres du foyer ou nous revions souvent
Le feu de cheminée qui degourdit le lieu
N’aura pu rechauffer ce qui meurt peu a peu.
Qui sait qui fut le tueur,qui fut ton assassin.
Celui qui sorti l’arme ou qui n’empecha rien ?
Ou peut etre est ce moi,qui te sachant partir,
Ne trouva le courage a te laisser dormir.
Le pavé fut le lit de tes derniers moment,
Ton tout dernier soupir se perdis dans le vent.
Vivent ils encore heureux,assassins et temoins,
Alors que sous la pierre,tu ne ressent plus rien ?
On t’ils pleurer ton nom ou louer ton ame a Dieu,
Alors que se glacait ton sang coulant vers eux ?
Peuvent ils passer par là sans même se souvenir ?
Peuvent-ils se rappeler et continuer a rire ?
Et moi,mon coeur absent,en ce froid fevrier
Il battait en ton sein et je l’y est laissé.
Ton corps est enterré,ne reste que ton nom
Ecrit sur l’etiquette au front de la maison
Et toujours tant de temps,que je n’ai oubliés
Ou le bonheur en toi me faisait exister
Parfois il est des Choeurs que l’on entend de loin
Chaque jour quelque chose pleure la ou etait le mien...