Merci a Romain pour m'avoir confié l'univers de cette Histoire, ces lignes lui sont dediées ;)

 

Episode 1

 

Comme tous les matins, Peter Parker passa les portes de l'ecole, le coeur leger et l'esprit empli des pensées de la nuit. Bien que n'ayant peu de cours le Jeudi matin, il aimait a arriver tot, profitant du calme du Bureau des professeurs pour peaufiner son cours dans l'atmosphere de l'ecole.Tant de souvenirs etaient attachés a ces vieux murs. La chaise qu'il occupait etait celle de Mr Spencer, son ancien professeur, aujourd'hui en retraite...

S'il n'y'avait eu Flash Thompson, que de bon souvenirs...

[Tu es chez toi ici, Peter...C'est ton royaume, la salle de chimie est ton trone...]

-Alors Peter, encore en train de rever ?

La voix haute perchée de Miss Rodriguez, professeur de Litterature Anglaise. La jeune femme, seduisante, malgres le chignon et les lunettes a ecailles, s'etait prise d'affection pour lui, depuis son arrivée. Avec un sourire, elle lui tendit une tasse de café qu'elle venait de faire, qu'il prit avec plaisir.

-Comme vous l'aimez Peter, creme et pas de Sucre.

-Vous etes une vraie mere pour moi, Maria

Ou plutot une vraie tante, s'amusa t'il a penser.

-Moi et Fernando pensions vous inviter a diner demain soir, Peter, je ne sais pas si je vous ai deja parler de ma soeur Gina, mais...

-Oh, je ...je suis desolé, Maria, mais j'ai un diner de famille, Vendredi

-Oh...et Samedi soir ?

-Un Week-End de famille, j'aurais plutot du dire... Mon... Cousin arrive de Californie pour 4 jours...

Maria eut l'air decu, et Peter fut attristé de devoir lui mentir. Des semaines qu'elle lui parlait de sa soeur, elle aussi separée, mais honnetement, il ne voulais rien changer a sa situation, rien envisager, tant que Mary-Jane ne serait pas de retour a New York. Quoi qu'en pensent les amis de sa tante, ou meme certains de ses nouveaux collegues, au courant de sa situation, il aimait sa femme, et etait pret a tout pour elle.

Tout. Meme abandonner Spider-Man...

Peut etre.

Il y'avais pensé, bien sure, plusieur fois, meme, il l'avait fait. Lorsque Ben l'avait remplacé, il avait meme cru ca definitif

Finalement, a chaque fois, il avait repris le masque. Quelquesfois, Peter en venait a se demander qui en lui etait le plus present, Spider-Man ou Peter Parker.

Puis le Pr Duncan fit son entrée, et se dirigea vers lui, pour parler du dernier Match de Knicks, que Peter, comme d'habitude, n'avais pas pu voir hier soir...

******

La maison de May Parker, plongée dans l'observation d'une photo de Ben et elle , jeunes, entre les mains.

Une larme coule sur sa joue, chargée de souvenirs

Soudain le telephone. Elle sort de ses pensées, et se precipite.

-Oh, Mary Jane, c'est toi, comment va tu ?

-...

-Oh tu sais, a mon age...

-...

-Oh.

-...

-Bien sure, je comprend... Peter n'en saura rien, je te le promet.

-...

-Oui, moi aussi, Mary Jane, tu me manque aussi.

Apres une derniere parole, May raccroche... Pour l'instant, de tout cela nous ne saurons rien.

******

Sa premiere heure de cours sonna plus tot qu'il ne crus, perdu dans ses pensées.

Sortant dans le couloir, il se trouva face a un spectacle desormais habituel. Howie Jenkins et Bert Rogers, en train de chahuter le jeune et etrangement habillé Russel Thomas...

Les vetements de son frere, surement, pensa Peter...

-Allez, lanca Howie, j'suis sure qu'elle serait d'accord...

-Lache moi, lanca Russel, yeux fermés, ne perdant pas son calme.

-On veux juste le numero de ta cousine, ajouta Bert, une main legerement trop agressive sur l'epaule du jeune garcon. Tu nous le donne, et on te fout la paix.

-Elle s'amusera avec nous, Russel. Elle regrettera pas sa soirée.

-Et si tu nous le donne pas, conclu Bert en assurant un peu sa prise, c'est toi qui regrettera ta soirée.

-Un probleme, Messieurs ?

Peter, derriere eux, fit sursauter les deux brutes, autant que leur victime. Interieurement, il ne se cachait pas d'aimer vraiment etre de ce coté de la loi. Le regard de Bert se perdit dans le sien, et l'adolescent bredouilla une excuse...

-Au...aucun probleme, Mr Parker, on discutaient juste avec Thomas, de sa cousine.

-On voulais juste son numero, m'sieur, on lui demandait gentiment, promis.

-Jenkins, Rogers, lanca Peter, de sa voix la plus caverneuse, vous allez etre en retard pour le cours de Mr Anderson...

apres avoir acquiescés, les deux jeunes gens partirent en courant vers leur salle de classe. Alors que Thomas se preparait a en faire autant, Peter le rapella.

-Russel !

Russel marqua le pas, mais repris finalement sa marche vers la salle de classe. Peter arriva a son niveau, et lui passa devant, le regard dans le sien.

-Je sais ce que vous allez me dire, Mr Parker, et c'est non.

-Qu'est ce que tu croit que j'allait te dire, Russel ?

-Pas question que j'aille voir le Proviseur, ou le moindre conseiller. Et encore moins question que je dise qu'ils me martyrisent, parce que sinon...

-Ils vont t'en faire baver encore plus, ajouta Peter, sans le laisser finir. Je connais ca...

-Je crois pas, non...

-Tu crois ca ? Le mien s'appelais Flash Thompson. Premier buteur de l'equipe. J'etait petit, j'etait malingre, et j'etait bon en chimie. Et puis un jour j'en ai eu assez.

-Petit et malingre, vraiment ?, ricana l'adolescent, sceptique. On dirait pas en vous regardant.

Peter souris, et sorti une photo de sa veste. Lui Ben et May, alors qu'il avait a peine 14 ans. Le regard de Russel s'agrandit, et se reporta sur son professeur.

-Petit et malingre, vous disiez ?

-Et bon en chimie, qui plus est, s'amusa le jeune professeur. Je te rapelle d'ailleur que tu as cours avec moi depuis presque une minute. Les autres nous attendent.

-Vous le revoyez, ce Flash Thompson ? Il vous respecte, maintenant ?

Peter grimaca, puis ferma les yeux, pret a rire.

-Mes rapports avec Flash sont...compliqués...Mais ils se sont ameliorés, c'est une evidence...

-Vous dites que vous en avez eu assez, comment vous avez fait, Mr Parker ?

Je suis devenu Spider Man, pensa un moment dire Peter, mais meme pour rire, il se retint.

-J'ai fait du sport, j'ai etudié, j'ai travaillé... Tout ce qui pouvait augmenter mon intelligence, ma force, et me faire les egaler, et parfois les surpasser. Finalement, tout ce qui m'empechait de penser a eux.

-Ouais...soupira Russel, sceptique.

-Tu ne me crois pas ? sourit Peter.

-Je crois que c'etait different a votre epoque, Monsieur...Et je pense, sauf votre respect, que la personne qui vous a sorti cette phrase a l'epoque devait etre un peu plus convainquante...

Peter, pour la premiere fois, sembla tomber des nues...

Etait t'il si vieux que ca, pour qu'on lui parle de son "epoque" ?

*********

Alors qu'il survolait la ville, de toiles en toiles, Peter, se laissa aller a penser au jeune Russel.

Quel coup de vieux...

[Bon sang, mon vieux Spidey, est ce que tu est deja un vieux croulant ? Tu n'en est pas au point de Red Richard ou Charles Xavier, quand meme ???...]

Les adolescents etaient si difficile de nos jours...

Avait t'il regarder Mr McNee de ce meme regard, a son epoque, lorsqu'il lui avait donné ce meme conseil ?

Probablement, ne nous voilons pas la face.

Lorsque son sens d'araignée pulsa dans son cerveau, il vira sur la gauche, tournant la tete vers le trottoire.

[Enfin un job dans mes cordes...]

Une femme hurlait, un homme courait, un simple vol a la tire, rien de tres incroyable a NewYork...

Un jet de fluide bien placé, et les jambes de l'agresseur, collées entre elles, il s'ecroula. Le reste etait le job de la police.

Une soirée calme, si il en etait. Des demain, il prendrais le temps de parler a Miss Landson, juste pour en savoir un peu plus sur Thomas...

Au sol, un adolescent, le sourire aux levre, le regarda passer.

**********

-File moi ton blé, tout de suite !!!

La jeune femme s'executa, ne cherchant meme pas a fouiller pour recuperer quoi que ce soit, donnant son sac, immediatement.

James ricana. Les ruelles des quartiers chics etaient cool pour ca, il serait deja loin avant que la bourgeoise, en etat de choc, ne commence a peine a crier. De plus, des qu'il serait dans le Metro, pas de Super-heros...

-Et je veux les bijoux aussi, grouille, ou te te colle une bastos la ou elle fera mal.

-J'crois pas que tu va faire ca, mec...

Bruit d'arbalete, un carreau se fige dans la main du bandit, qui hurle de douleur. Deux autres la suivent, dans la chair de l'avant bras, et l'autre dans celle de l'epaule. il n'est plus que cris, jusqu'a ce que l'arbalete entre les yeux, quelqu'un ne lui propose un ordre simple.

-Ferme là, s'il te plais, et file moi ton portefeuille, sale voleur de m...

Le nouveau venu, tout de noir et gris vetu, justaucorps de super heros et carreaux en bandoulliere, s'empare du portefeuille que lui tend le voleur, tremblant, avant de tourner son regard vers la jeune femme.

-Vous pouvez vous en aller, miss... Je controle la situation.

Celle ci, apres un vague remerciement terrorisé, prend les jambes a son cou. A peine a t'elle passée l'angle de la rue, que l'homme en gris ouvre le portefeuille, et son arme toujours braquée sur le voleur, entame la discution.

-Tu t'appelle James Connors...Repond moi par oui ou par non.

-Oui, monsieur.

L'arbalete s'abaissa vers la bouche de James, et la securité se relacha. Pendant une seconde, le voleur pensa que l'homme allait tirer, et il ferma les yeux.

-Tu ne suis pas les regles, James... Je t'ai dis de ne repondre que par oui ou par non... La prochaine, je te la plante dans le gras des joues, si tu ne joue pas bien. Donc je recommence... Tu t'appelle James Connors

-Oui.

-Tu est un voleur...

-O...Oui.

Tu est un criminel, et si je te livre, tu va faire de la prison.

-Oui.

-Tu preferais surement des travaux d'interet general, non ?

Court silence. Lorsque l'arbalete devie vers sa joue, James sait enfin quoi repondre.

-Oui.

-Donc tu n'as rien contre l'idée de travailler pour moi, n'est ce pas, James Connors ? Si en plus, je te promet une remuneration comme tu n'en as jamais revée, ca ne doit plus te faire douter, je pense...

-N...non

-Donc desormais, tu travaille pour moi.

-Oui.

-Oui qui ?

Silence...James tremble, mais l'arbalete se baisse, et l'homme qui la porte eclate de rire...

-Tres bien James... C'etait un piege, j'aime les garcons obeissants...Tu peux reparler normalement, maintenant...

-C...comment je doit vous appeler, Monsieur ? Et qu'est ce que je doit faire pour vous ?

-Voila un bon garcon...Appelle moi Law Instinct, et rigole ou pas, tu va tuer un mec pour moi...

Le Voleur, terrorisé, croise le regatd de son nouveau maitre, seule partie visible du costume

Il a les yeux bleus...

*********

Episode 2

 

Peter se retourna sur la salle, et tout sourire, entama le ceremonial de fin de cours.

-Bien , qui peux me citer la liste des Gaz Inertes, dont nous venons d'etudier les particularités ?

Quelques mains se leverent, comme souvent les memes: Benitez, Austin, Sisko et Gandelson, "Gandalf le magicien". Pour la troisieme fois de la semaine, il donna la parole a Gandelson, exultant de joie a l'idée de repondre...

- Helium, Neon, Argon, Krypton, Xenon et Radon.

-...et Quebecium...

La voix de Thomas, comme souvent. Peter s'amusa interieurement de voir Gandelson se retourner sur son camarade, le regard noir...

-Le Quebecium ce n'est pas un element, ca existe pas !

-Faux, Bobby, desolé. 118eme element, Virtuel, aussi appelé Ununoctium, rebaptisé par le physicien Pierre Demers, synthétisé par l'équipe de Ninov au Lawrence Berkeley National Laboratory, en Californie, 1999...

Le regard implorant de Gandelson se porta sur Peter, qui acquiesca, avec le sourire. Encore une fois, Thomas avait eu raison, quoique l'Equipe de Berkley ai depuis longtemps dementi la veracité de la synthese...

La sonnerie retenti. Une majorité des eleves allaient pour se precipiter vers les portes, quand Peter les interpella de nouveau, figeant leur course vers la liberté.

-Pour Lundi,je veux que vous ayez lu le chapitre 17, et je n'accepterais pas l'excuse qu'il fasse beau dehors. Vous devriez tous trouver le temps, le chapitre comporte 12 pages, ca n'a rien d'insurmontable. A part ca, je vous souhaite un bon Week-end a tous !

Dans la foule en fuite, quelques reponses, plus ou moins sinceres...la classe 17 etait parmis les plus calmes, il etait heureux de terminer la matinée avec eux, le reste de l'apres midi serait legerement plus difficile...

Se dirigeant vers la salle des professeurs, il croisa Anna Landson, Conseillere en education.

-Mr Parker, j'ai le dossier du jeune Thomas, comme vous le vouliez.

-Tres bien, je vous remercie, Miss Landson

-Un cas etrange, Jerry Thomas.

-Non, Russel Thomas.

-Je vous parle de son frere, Jerry Thomas, continua t'elle, tout en fouillant ses papiers. Un de nos plus brillants elements, Il y'a 3 ans, jusqu'a sa disparition.

-Disparition ? vous voulez dire une fugue ?

-Non, je veux dire disparition, comme quand on a vu quelques chose qu'on n'aurais jamais du voir. Jerry etait livreur de pizza dans Little Odessa en soirée, il a disparu du jour au lendemain, sans laisser de trace.

-Vous pensez a la pegre...

-C'est ce qu'on a tous pensé a l'epoque. Depuis, nous avons integré Russel, qui semble posseder les memes aptitudes, principalement en chimie et Pyrotechnie. Vous saviez que leur pere travaillait au departement déminage de la police de New York ? Selon toute vraisemblance, il a enseigné nombre de choses a son fils...

Peter porta les yeux sur le dossier que lui tendait la femme, et l'en dechargea. Il l'ouvrit a la premiere page, et tout en se dirigeant vers la cantine, commenca a lire.

*********

James respirait fort, jamais il n'avait fait ca. Jamais il n'avait ouvert le feu sur qui que ce soit d'aussi pres. Il etait un voleur, un cambrioleur, avait deja tiré sur des gens quand il n'avait pas eu d'autre choix, mais tout sauf un assassin de sang froid.

Mais est ce que Law Instinct lui laissait le choix, de toute facon ? En moins de 18 heures, il l'avait fait soigner, lui avait fait parvenir une arme, de meme que certaines photos tres motivante de son ex-femme et de sa fille, Julia...

Pour Law Instinct, il n'etait qu'un criminel...Que lui arriverait t'elles si il ne s'executait pas ?

L'homme dont son "employeur" lui avait donné la photo sortant finalement de l'immeuble, James cessa de reflechir, et apres une derniere priere, passa a l'attaque. Quittant l'ombre de la ruelle, lui faisant face par surprise, il vida son chargeur en pleine poitrine de l'homme, sans dire le moindre mot. Plusieurs temoins hurlerent, mais lorsqu'il commenca a courir, aucun n'eut le temps de chercher a arreter sa course effreinée vers le sud de la rue, comme le lui avait indiqué son Maitre gris.

James avait eté dans l'equipe d'athletisme, au lycée. Il se demanda dans quel mesure Law Instinct l'avait selectionné pour ce detail.

Au bout de 200 metres, une voiture s'arreta, le chauffeur lui faisant signe de monter. Il s'engouffra dans le vehicule, qui demarra au quart de tour.

500m plus loin, le chauffeur le fit descendre de nouveau, lui indiquant un taxi.

Dans celui ci, se trouvait un chauffeur pakistanais, qui des qu'il fut monté, lui tendis un paquet, et demarra malgres le feu rouge.

-Ou allons nous ?

-Hell's Kitchen. L.I. vous a pris rendez vous avec un medecin qui est de nos agents. Au cas ou la police vous soupconnerais, vous y etes deja depuis 25 minutes pour votre check-up annuel. Un brave homme, bien respectable, dont ils ne douteraient jamais...

-Un...un alibi ? Il m'a prevu un alibi ?

-De toute facon, en cas de probleme, il a des contacts dans la police...Dement, hein ? Vous venez de faire vos preuves, James, maintenant, vous etes un agent de la Loi, comme nous tous...Bienvenue dans la grande famille de la Justice...

James, ne sachant quoi penser, commenca a s'interresser au paquet. Arrachant la premiere epaisseur de papier, il decouvre une liasse epaisse de billets. Des billets de 100 dollars.

-Law Instinct achete votre redemption James, n'attaquez plus d'innocents, et vous recevrez autant d'argent que vous en aurez besoin. Obeissez lui aveuglement, et il vous trouvera meme un boulot honnete dans les 10 prochains jours...

James empocha l'argent, malgres l'envie de vomir qui lui prenait les entrailles. Desormais, il etait un Meurtrier.

Que se passerait t'il s'il n'obeissait pas a l'homme en gris ? Il regarda le chauffeur de taxi, et s'avanca vers lui.

- Pourquoi vous lui obeisez, vous ? L'argent ?

Silence. L'homme, finalement, lui repondis, la colere dans la voix.

-Il a...des photos de moi et de ...d'une prostituée...d'un prostitué, plus exactement... Ma femme et ma mere ne le savent pas. Elles ne le supporterais pas.

-Donc, il vous tient, vous aussi...

-Oui, il me tient. Comme beaucoup de gens dans cette ville, vous l'apprendrez rapidement...

*********

Peter parcouru de nouveau le dossier; et consulta les notes du Proviseur...

Russel etait un eleve brillant, parmis les meilleurs appreciations de l'ecole. Des Aptitudes en Sciences, Chimie et Physique en premiers lieu, un dossier disciplinaire impeccable... Il avait eté suivi psychologiquement a la mort de son frere, et semblait s'etre bien remis. Restait un certain isolement qu'il ne parvenait a depasser, ce que Peter avait observé.

N'avais t'il pas eté pareil ? A la mort de Ben, alors que Flash et l'equipe de football l'avaient pris pour souffre douleur ? son dossier n'avais t'il pas eté tres semblable ? Il serait interessant de regarder, un de ces matins, dans les archives...

Lui meme s'etait refugié dans la Science, apres la mort de Ben, cherchant continuellement, compulsivement, a ameliorer sa toile...ou d’autres minimes inventions…

Sortant de ses pensées, il penetra dans le refectoire, et parcouru la cantine du regard.

Pas trace de l’etudiant.

-C’est moi que vous cherchez ?

Une voix derriere lui, Parker sursauta. Pour la premiere fois depuis longtemps, son sens d’araignée ne l’avais prevenu de rien.

Russel, face a a lui, souris

-C’est mon dossier scolaire, que vous avez là ?

-Oui, j’aime en savoir le plus possible sur mes eleves les plus doués.

-Et vous avez decouvert des choses interessantes a mon sujet ?

-J'ai appris que tu avait des capacités en beaucoup de domaines...

-J'aime ce qui explose, Mr Parker.

Sourire.

-J'ai vu ca.

-Et vous avez vu d'autres trucs ?

-J'ai vu pour ton frere.

Silence. Face a son professeur, Russel garde le sourire, malgres la rage evidente.

-Ouais...On a jamais retrouvé son corps...

-Je suis desolé.

-Ca fait longtemps maintenant...Mais vous savez que moi aussi j'en sais beaucoup sur vous, Mr Parker ?

-Vraiment ?

-Ouais, Peter Parker...Le Photographe de Spider Man.

Inperceptiblement, Peter se sent flatté.

-Tu lisait le Bugle ?

-Mon pere collectionne les articles sur le Tisseur. Il a eu l'occasion de le voir a ses debuts, face au Vautour. J'aime bien vos angles de prise de vue, la plupart du temps, par contre, la composition des images, c'est pas souvent top.

-Spider Man va vite, je n'avais pas souvent le temps de vraiment choisir la pose...

-Marrant, j'ai toujours cru que vous aviez un deal avec lui. J'ai toujours trouvé strange que vous soyez presque toujours le seul a vous trouver sur les lieux.

-La chance...

-Ouais, j'y crois pas, persos, a la chance...

Gené par la conversation, Peter baisse le regard sur les livre de l'etudiant, posant son regard sur le symbole qu'arbore chaque volume.

-Qu'est ce que ca signifie, cet idéogramme ?

-C'est mon Glyphe, ma signature.

-C'est japonais ?

-Voyez ca plutot comme un néologisme. Quelques chose comme le signe des proscrits.

-Tu te considere comme un proscrit ?

-Pas plus que vous au temps du lycée, Mr Parker...

-Tu l'as dit toi meme, c'etait different alors...

-Vrai, vous vous etes lancé dans la musculation, vous... Moi je prefere les explosifs...

Peter marqua une seconde de silence, inquiet de la lueur etrangedans le regard de l'etudiant.

Russel, contre toute attente, exclata de rire.

-Calmos, Mr Parker, je suis pas Nitro ou le Punisher, respirez un coup...Ma specialité, c'est les feu d'artifice, le directeur vous a pas dit que c'est moi qui me chargeait de ca a la fete de l'ecole, depuis l'année derniere ? Rien de mieux pour brancher les filles qu'un feu rouge en forme de coeur...

-Non, on a oublié de me parler de ca, c'est vrai...

-Prenez pas ca mal, Mr Parker, mais je crois qu'a force de courir apres Spidey, vous finissez par flipper trop vite.

**********

Deux heures maintenant que May ne repondais pas chez elle, et Peter, liberé du masque de Spider Man qu'il avait porté jusqu'au pont de Brooklin, avant le metro, commencais a s'inquieter.

Les derniers mois avaient eté tellement riches en evenements, que pouvais t'il arriver encore ? Un nouvel infarctus, un nouvel enlevement ? Un Sanglier mutant venant d'Asgard et detruisant le Queens ?

A quelques metre de la porte, il prefera chasser de son esprit cette derniere eventualité...

Sonnant a la porte de sa tante, saluant une voisine du plus beau de ses sourires, il commenca, apres quelques secondes d'attente, la recherche de son trouseau de clef, perdu dans les abysses de ses poche.

Il entra.

-Tante May ? Tante May tu es là ?

Personne. D'instinct il porta son regard sur le porte manteau de l'entrée. De toute evidence, May Parker etait sortie, probablement chez une voisine.

Russel avait peut etre raison..."Courir apres Spider Man" avait fini par le rendre paranoiaque...

Tout a ses pensées, Peter alla dans la cuisine, et se prepara un café instantané. Il pris le journal, sur la table, et se rendit au salon, en proie a plusieurs années d'habitude. Il se decontracta. May ne saurait tarder, c'est elle qui l'avait invitée a diner ce soir là, apres tout.

Machinalement, il passa devant le telephone, et activa le repondeur.

VOUS AVEZ 2 NOUVEAUX MESSAGES.

[Bon sang, Peter, tu n'est plus chez toi, ca ne te regarde pas...]

PREMIER MESSAGE: May, je te t'appelle pour te dire que...clic

La voix de Joan Bancroft, une voisine. May avait decrochée, certainement la raison de son absence cet apres midi. Peter sourit interieurement. Joan etait une vieille femme, ayant perdue de fraiche date son epoux. Toute les raisons etaient bonnes pour elle de ne pas rester seule chez elle, et May n'en etait pas dupe...

VOUS AVEZ UN AUTRE MESSAGE.

Cette fois, Peter se figea.

-Coucou May, c'etait pour vous dire que finalement, je n'aurais pas a me rendre a New York, ce Week End. J'aurais vraiment aimée passer vous dire bonjours a vous et a ma tante, j'espere que ce n'est que partie remise...Bye...clic.

VOUS N'AVEZ PAS DE NOUVEAUX MESSAGES.

La Voix de Mary Jane...

Leurs relations s'etaient beaucoup ameliorées ces dernieres semaines... Pourquoi lui avait t'elle cachée ce voyage ?

Et pourquoi, surtout, Tante May ne lui en avait rien dit...

Peter ferma les yeux, en proie a la colere, se sentant trahit.

Il n'entendit meme pas la porte s'ouvrir, et quelqu'un rentrer...

*************

Boris Ulyakov Volk etait riche, etait entouré de belles femmes, et vivait dans un appartement de 17 pieces avec vue sur Central Park. Pas si mal si on considerait qu'a 10 ans de distance, il etait simple policier a Moscou...

Maitre de la petite Odessa, un des quartier typiques de la Grosse Pomme, Boris vivait des imports clandestins venus d'Europe, de la prostitution de jeunes russes venues ici pour le reve Americain, et de tout ce qui faisait la peine et l'espoir des immigrés clandestins sous sa domination.

Il mangeait et buvait l'equivalent de son ancien salaire annuel en une seule soirée, et coucherait, ce soir, avec deux de ses plus jeunes recrues, selectionnées par les acolytes, toutes deux a peine majeures...

Il n'etait pas encore le Caid, mais cela n'etait son objectif. Il etait en paix avec les maitres de la ville, vivait de son petit systeme, et n'etait pas ennuyé par les heros locaux et a peine plus par la police...

Sa vie etait belle, ricana t'il lorsque son chauffeur lui ouvrit la porte de sa voiture.

Ce fut sa derniere pensée.

Une gerbe de flamme illumina le Quartier Ouest de Central Park. Une explosion si bien etudiée qu'elle ne tua guere que les 4 individus dans l'entourage immediat du vehicule... Du travail de pro.

A 200 metres de là, Law Instinct, debarassé de son masque, assis a une terrasse de café avec l'un de ses jeunes associés, manqua presque de crier d'excitation...

-Alors ? demanda le jeune garcon.

-Pas mal, pas mal...Je crois que tu va pouvoir m'aider, petit...

Tous deux sourirent, et le regard sur les flammes, trinquerent...

Quelques part, dans Little Odessa, deux jeunes immigrées pleines d'espoir entamerent une priere secrete, en direction de Law Instinct, leur nouveau protecteur...

*********

Episode 3

 

La repas fut delicieux, comme toujours, tel que dans son souvenir. De l'enfance a aujourd'hui, la cuisine de Tante May avait toujours eté un plaisir...

Joan etait rentrée avec elle, invitée a diner de bon coeur.

May avait refusée de la laisser seule ce soir là, un soir qui aurait du etre son 40eme anniversaire de mariage...

Pain de viande, Haricots verts et salade de pomme de terre, Joan leur avait parlé de ses petits fils, de sa fille, a peine plus jeune que Peter et elle aussi celibataire ...

Finalement, elle etait partie.

Peter, seule avec May dans le salon, peina a rompre le silence..Tant de facon d'aborder le sujet, et aucune n'etait la bonne...

-Tante May, j'ai entendu par accident un message de Mary Jane sur le repondeur... Elle dit qu'elle ne peux pas venir a New York, finalement.

Silence... Qu'aurait pu dire May, de toute facon ?

-Je...je suis desolé Peter...

Un ricanement nerveux s'echappa de son neveu...

-Pourquoi ? Parce que tu ne m'as pas dis que ma femme venait a New York ?

-C'est elle qui ne voulais pas que tu sache, Peter, elle ne venais qu'un week end, pour son travail, elle ne voulais pas te donner de faux espoirs...

-...Faux espoirs...le terme est heureux...

-Ne le prend pas comme ca...Votre situation est compliquée, elle ne voulais pas....

-Pas quoi, Tante May ? Compliquer encore ? Ma femme habite a un 1/4 de monde de moi, comment a tu pu me cacher sa venue ?

-Ne me crie pas dessus Peter.

Lorsque il se leva, le regard inquisiteur de May se porta sur son neveu, pour le decouvrir aveuglé de colere et de tristesse...

-Est ce que tu me cache d'autres choses de cette importance, May ?

-Cela suffit Peter...

Il ne s'arreta pas.

- Est ce que Mary Jane te dit d'autres chose, que je ne suis pas sensé savoir ?

Le regard de la vieille femme se figea dans celui de l'homme qu'elle avait elevée...Cette conversation devait finir...

-Rien qui ne te regarde... Et en ce qui concerne les secrets, je pense que tu n'as rien a m'envier, Spider Man...

Silence...

Cette fois, Peter resta sans voix, abasourdi...L'avait t'elle une seule fois appelée comme ca, depuis que cela n'etait plus un secret ? Finalement trop tard, il remarqua le regard de sa tante, et baissa les yeux. Il avait eté beaucoup trop loin cette fois...

-Je ne t'ai jamais rien reproché, Peter...Je ne supporterais pas que tu me parle ainsi chez moi, tu peux t'en aller...Tu sera de nouveau le bienvenue quand tu te sera calmé.

En silence, May retournant a sa cuisine et tournant le dos a Peter, au bord des larmes, l'invita une nouvelle fois a s'en aller.

Lorsque Peter ferma la porte, derriere lui, May s'occupa de la vaisselle, et essaya de ne plus penser a Ben...

**********

Les deux hommes etaient sur ses pas, gagnant du terrain, metres par metres, ne tardant plus, en toute logique, a bientot la rattraper. Elle hurlait depuis deja une minute, et personne n'etait encore venu a son secours. Dans les ruelles de ce quartier dont elle ne connaissait rien, elle tourna sur sa gauche, puis sur sa droite, et finalement se retrouva dans une impasse, prise au piege.

Annie, du secretariat, lui avait parlé de cette boutique dans les quartier malfamée de Brooklin, ouverte jusqu'a minuit. Dans l'espoir d'y trouver les editions originales que son mari cherchait depuis si longtemps, elle s'y etait rendue malgres l'heure tardive.

Alors que les deux hommes approchaient, Maria ferma les yeux, priant le seigneur que tout aille vite, par pitié.

Une seconde passa. La chute d'un objet lourd de toute sa hauteur, suivit d'un second, lui fit rouvrir les yeux.

Ses deux agresseurs, au sol, se vidaient de leur sangs, en proie a la convulsion, chacun une fleche plantée dans le cou.

A 5 metres de la, appuyé contre le mur, se trouvait un homme vetu de gris et de noir dont elle ne savait rien. Pendant une seconde, le voyant armé d'une arbalete, elle hesita a s'approcher.

-Je suis Law Instinct, lanca t'il. Vous n'avez rien a craindre de moi.

-Ils sont...ils sont...?

-Morts.

-Vous les avez tués ?

-Ils n'auraient pas hesités a vous faire pire.

-C'est vrai, peut etre... Vous m'avez sauvé la vie.

-Ouais, lanca l'individu. Et maintenant, vous me devez un service.

Apres quelques secondes, le sourire de l'homme fit comprendre a Maria qu'elle n'aurait pas le choix...

************

[Peter tu est un imbecile]

Suspendu a l'un des portes drapeaux de Wall Street, Spider Man , finalement calmé, faisait le point sur les evenement des dernieres heures.

Oui, objectivement, il avait eté un imbecile.

La ville avait eté calme cette semaine, Spider Man n'avait presque rien eu a faire, et cela avait jouer sur le moral de Peter Parker.

Alors que sa femme etait loin, que leurs retrouvailles tardaient a veritablement se concretiser, et que leur fille etait toujours morte, la lutte contre le crime etait devenu pour lui une evasion, un moyen de ne pas s'appitoyer sur ses drames personnels...Presque une detente, s'avouait t'il a lui meme honteusement...

Que Mary Jane revienne, et il abandonnerais peut etre Spider Man, tant il l'aimait... Qu'elle reste loin de lui, et Spider Man continuerais a marquer le pas sur Peter Parker...Et peut etre, sur le long terme, a l'annihiler completement.

Peut etre etait ce là la solution... Thor, Captain America, Ben Grimm, avaient t'ils une vie privée hors de leur vie heroique, pour ce qu'il en savait ? N'etaient t'ils que des heros ? Leur vie etait t'elle plus simple ?

Peter, du haut de son observatoire, regarda la rue, et la foule humaine sous ses pieds... A bientot Minuit, et depuis bientot une heure qu'il vadrouillait dans le ciel de New York, son sens d'araignée ne s'etait pas une seule fois declenché...

Oui, quelques chose se passait dans le monde du Crime...Quelques chose auquel, pour une raison qui lui echappait, instinctivement, il ne se savait pas totalement etranger.

*********

Arnoldo Ferrianoli avait travaillé plus de 5 ans pour Justin Hammer, et outre un jolie Pactole, en avait tiré les relations necessaires a l'ouverture de son agence de protection privée. A l'heure actuelle, retirée du crime, Arnoldo s'occupait de la securité de quelques personnalités du Show Bizz, employait 19 personnes, et se preparait, aux cotés de son epouse Gina, a celebrer un heureux evenement.

Comme 17 autres anciens maffieux, ce soir là, Arnoldo ne devait jamais comprendre pourquoi l'ouverture de sa porte, la fermeture de son garage, ou l'allumage de sa television, l'avait expedier a la morgue dans une explosion de napalm, et accesoirement, plusieurs sacs a cadavres...

Du travail precis, serieux, sans victimes innocentes...

Veuves et orphelins mis a part, bien evidemment...

**********

La sonnerie de la porte hurlait depuis deja bien dix minutes quand Peter se decida finalement a ramper jusqu'au salon.

D'un oeil encore endormi, il jeta un regard sur la pendule electrique de la cuisine. 10h du matin.

A peine 4 heure de Sommeil... Spider Man finirais par le tuer...D'autant que depuis le depart de Mary Jane, la qualité de son sommeil s'etait beaucoup degradée...

La porte deverouillée, un tee shirt enfilé a toute vitesse, il se trouva face a deux individus aux costumes bon marchés, une poche revolver deformant le tissus. Son instinct d'arraigné restait neanmoins silencieux, NYPD, donc, a n'en pas douter ...

-Vous etes Peter Parker ? lui demanda le plus grand.

-C'est moi, en effet; lanca t'il d'une voix pateuse

-Mr Parker, je suis l'inspecteur Joe Kelly, et voici l'inspecteur Jeffrey Menville.

-Pouvons nous entrer, Mr Parker ?

Pendant une seconde, Peter, finalement reveillé, envisagea le pire...

-Il est arrivé quelques chose a ma femme ? a ma tante ?

Cette fois, ce fut l'agent obese qui parla, d'une voix que des années de metier avait tentée de rendre rassurante, en vain.

-Nous aimerions vous parler d'un de vos eleves, Mr Parker...

Peter ferma les yeux et, discretement, soupira. De toute facon, avait t'il le choix ?

-Faites comme chez vous, messieurs...

Pendant presque une minute, necessaires a la recuperation d'un pantalon autre que celui de son pyjama, Peter laissa les inspecteurs seuls dans son salon.

Lorsqu'il les retrouva, il pris place face a eux...Sans un mot, les deux hommes le fixerent avec interet quelques secondes, et passées les formules de politesse d'usage, en arriverent finalement aux faits.

Le plus gros, Joe Kelly, lui fit passer une photographie.

-Vous connaissez bien Russel Thomas, Mr Parker ?

-C'est un de mes eleve...un etudiant brillant.

-Votre superieur nous a dit qu'il avait des connaissances avancées pour tout ce qui concernait les explosifs...

-Entre autre domaine oui, Inspecteur Kelly...Serait t'il possible que vous me disiez ce qui se passe ?

-Depuis hier soir, 19 explosions ont eté signalées sur 3 Districts, Mr Parker...

-Et Le Jeune Russel, fils du Commandant Arnold Thomas, specialiste reconnu dans les domaines du deminage, est signalé comme disparu depuis hier, 18h...

-Cela fait beaucoup de coïncidences, Mr Parker...

Cette fois, Peter etait completement reveillé.

-La police pense que Russel est melé a ces attentats ? Vous en avez parler a son pere ?

-Oui.Le commandant Thomas pense lui aussi que son fils est melé a cette affaire... Volontairement, ou sous la contrainte de quelqu'un d'autre...

-Je ne crois pas que cela soit possible... Russel est un gentil garcon, calme...

-Lee Harvey Oswald l'etait aussi, Mr Parker...

-...Et Martin Luther King aussi, Inspecteur Menville...

Pendant une seconde entiere, la tension entre les deux hommes devint presque palpable...

Finalement, ce fut Kelly qui mit fin a la discussion.

-Avez vous deja entendu Russel parler de Law Instinct, Mr Parker ?...

***************

[Premiere regle du super heros, mon vieux Peter, pour trouver un criminel, parler aux criminels]

[Premiere regle du scientifique, pour comprendre un sujet, consultez les specialistes]

Pas forcement quelques chose qu'il faisait souvent, mais parfois, il est bon de dire bonjours aux vieux amis...

Sa desision prise, tout avait eté rapide pour l'homme araignée... Karl Rain, arraché a la rue par un jet de toile et soulevé dans les airs, hurla pendant tout le trajet qui l'amena sur les toits.

Le lendemain, le Bugle annoncerait que Spider Man avait, sous les yeux d'une foule terrifiée, kidnappé un innocent pour le devorer vivant.

Mais cela etait une autre histoire.

Deposé sans encombre, il fallut encore presque 2 minutes a Karl pour qu'il cesse finalement de crier, et ouvre les yeux, Spider-Man face a lui.

-Ca va, tu arrete de crier maintenant ?

-NON MAIS CA VA PAS ??? VOUS CONNAISSEZ PAS LE TELEPHONES, PAUVRES %$#&§ EN LYCRA ???

-J'ai besoin de ton aide, Karl...

-Pas question !!! Bon sang saleté de Monte en l'air, je suis cardiaque, mon medecin m'interdit les auto-tamponneuses, qu'est ce que tu crois qu'il dirait s'il t'avait vu faire du trapeze avec moi en sac a dos ?!!!

-C'est assez urgent.

-"Oh, excuse moi, Karl, d'avoir tenté de te faire mourir de peur, alors qu'il m'aurait suffit de taper a ta fenetres dans dix minutes, apres que tu ai eté chercher le journal, afin que nous discutions assis dans ton salon, et non pas sur un toit couvert de chiures de pigeons"...C'est vraiment parce que j'aimait bien Parker au lycée que je t'aide, sale crustacé.

Sous le masque, Peter grimaca. L'imitation n'etait pas mauvaise...

-Il s'agit de la vie d'un jeune homme...Et je crains que ce soit assez urgent.

-Ah oui ? Je savais pas que tu donnais dans ce genre, Spidey...

-Tres drole, mais je n'ai pas le temps de plaisanter, Rain...

-Ouais, j'imagine, c'est pas tous les matins que tu vient me causer...

Karl, cessant finalement de trembler, pris place sur un amas de tole, et sorti un paquet de cigarettes.

Il en proposa une a Spider Man sans conviction, puis finalement alluma la sienne.

-Je suis retiré depuis deja un bout de temps, Spidey, j'espere que t'en est conscient, non content de te rapeller que j'etait juste revendeur pour le Hibou, ce qui fait pas vraiment de moi le nouveau Fatalis... Je sais pas si je vais pouvoir t'aider...

-Qu'est ce que tu sais de Law Instinct, Karl ?

Silence.

-Et toi, qu'est ce que t'en sais, Spidey ?

-J'ai discuté avec quelques membres de la police, il y'a peu. Ils parlent d'une sorte de milice secrete d'autodefense ...c'est tout ce que j'ai pu tiré d'eux.

-Ils ont tout faux, comme d'habitude...C'est grave, meme moi j'en sais plus qu'eux...

-Tu connais cette organisation ?

-Tu connais Kaizer Sauzé ?

-J'ai vu le film, oui...

-Law Instinct, c'est Kaizer... Une saleté de legende urbaine, tout le monde en parle depuis deux mois ici, et depuis hier soir, on n'ose meme plus prononcer son nom...

-Tu parle des bombes ?

-A ta place je parlerais plus d'execution... Tu veux que je te raconte une histoire, Tisseur ?

-Pourquoi pas...

-Law Instinct apparait pour la premiere fois il y'a 5 ans, a Tokyo. On parle ensuite de lui a Berlin, il y'a 3 ans, puis a Paris, l'année derniere...Tu connais le point communs de toutes ces villes ?

-Tu va me le dire...

-Une baisse de 30% minimum de la criminalité, et la mise au point mort des reseaux de drogue et de prostitution locaux.

-Un eratz de Punisher...

-Arrete, t'imagine meme pas de quoi je te parle, Spidey. Law Instinct est a ce taré de Frank Casttle ce que la bombe a neutron est a l'aspirateur portable. Depuis Volk, hier soir, c'est la folie dans New York, j'ai d'anciens collegues qui font leurs valises a tout va, C'est le grand exode vers Newark, le New Jersey, voir la Californie ou le Nevada.

-Un executeur...

-Disont plutot que les morts violentes ne l'arrete pas. A Tokyo, les Yakusas l'avaient surnommés Predator... J'crois que ca veux tout dire...En quoi ton adolescent est melé aux affaires de Law Instinct, tu peux me dire sans reveler un secret d'Etat ?

-Il travaille peut etre pour lui. Ou il est son otage, je ne sais pas encore...Law Instinct et lui auraient discuté, ces dernieres semaines, sur Internet si on en croit son pere et la police...

-Un eleve de Parker ?

-Oui. Tu ne sais rien d'autre ?

-Desolé Tisseur, j'ai pas son numero de portable tu m'excusera...Par contre va voir ce mec, Yardley, un grand brun a tignasse sur la 53eme, il trafiquerais des trucs bizarre depuis quelques jours. Tu le reconnaitra, il porte un blouson Celtics et une casquette Powerpuff Girls, tu peux pas le rater.

-Merci de ton aide, Karl.

-Pauvre Peter...avec sa femme sur la cote Ouest, il meritait pas ce genre d'embrouilles...

-Je n'ai pas eu tous les details, pour sa femme...

-Vraiment ? Je te croyais plus pote que ca, avec Parker...

-C'est ce que beaucoup de gens semblent croire, visiblement...Peter est une relation d'affaire, lanca Spider-Man, deja sur le point de reprendre son envol. Un peu comme toi, Karl.

Deja loin, Spider Man, s'il l'entendis, ne fit pas attention a Karl, qui derriere lui, hurlait a pleins poumons.

-HEY, SPIDEY !!! COMMENT JE DESCEND DE CE %$#&§ DE TOIT, MOI ???

*******************

A peine les inspecteurs etaient t'ils sortis de l'immeuble de Peter Parker, que Spider Man apparaissait sur le toit, pret a s'elancer dans les airs, tel le heros protecteur de la veuve et de l'orphelin qu'il etait...

Pathetique...

C'etait il y'a bientot une heure...Depuis , il avait du se passer des trucs.

En ce moment, l'araignée devait deja etre en chasse...devait peut etre meme avoir trouvé l'une des proie qu'on avait laissé courir a son attention...

L'adolescent, de l'autre coté de la rue, avait ricané interieurement tout en suivant, de toiles en toiles, l'envol de l'Homme Araignée dans le ciel New Yormais.

Law Instinct serait content. La disparition de Russel Thomas avait eté l'idée du siecle pour le lancer sur leur trace...

Tout en mordant dans son hot dog, Jerry Thomas s'avanca vers sa voiture, bientot en route pour le dernier acte de leur petit plan...

***********

Episode 4

 

Des qu'il l'avait appercu, l'homme avait commencé a courir, traversant la foule en appelant, en hurlant a l'aide, comme poursuivit par le Diable lui meme. Alors qu'il s'etait enfoncé dans une ruelle etroite, pensant ainsi echapper au Heros, Spider Man l'avait immobilisé d'un jet de toile dans les jambes, et il s'etait ecroulé dans les poubelles, toujours hurlant.

Maintenant, suspendu a une echelle d'incendie, face a l'homme araignée, Yardley hurlait d'autant plus fort qu'il etait un lecteur occasionnel du Daily Bugle, et un des pillier du site Internet "New York Underground"...

-Tu va te taire, lacha finalement Spider Man, exasperé...

-J'ai rien fait, je te jure !!!

-Je t'ai encore rien demandé, calme toi, je veux juste un renseignement...

-Je te jure que je savait pas d'ou ils venaient, ces magnetoscope !!!

-Je ne sais meme pas de quoi tu parle, donc tu va respirer un peu, s'il te plait...

-Pitié, ne me mange pas, Spider Man !!!

Sous le masque, Peter manqua d'eclater de rire. Le Manger ? Meme le Bugle n'ecrivait pas ce type d'aneries, ou avait t'il pu lire ca ?

Pendant presque 2 minutes, pour la seconde fois de la journée maintenant, Peter s'appuya contre un mur, laissant a son informateur potentiel le loisir de hurler a son gré. Finalement, au bout d'un moment, se rendant compte d'a quel point il pouvait paraitre ridicule, Yardley revint au silence, l'air perplexe.

-Tu...tu me mange pas ?

-Non...

-Tu...tu n'est pas anthropophage ?

-Non, pas vraiment, non...

-Oh...

-Je veux juste un renseignement.

-Tu es sure que tu n'est pas cannibale?

-Qu'est ce qui a pu te faire penser ca ?

-Internet.

Encore une fois, Peter manqua de rire...Un de ces jour, il faudrait qu'il passe un peu plus de temps sur le Web, juste histoire de voir...

-Je vois... On m'as dit que tu pourrais me renseigner concernant les... "attentats" d'hier soir...

-Je sais rien a ce sujet.

-Law Instinct, ca te dit quelques chose ?

Silence gené.

-N...non, je connais pas, ca.

Il mentait. Tout au plaisir de l'absurde de la situation, Peter s'avanca vers l'homme, et tout en essayant de ne pas pleurer de rire, lui murmura quelques chose a l'oreille.

L'effet fut immediat.

Apres l'avoir laisser raconter tout ce qu'il savait pendant presque 10mn, d'une facon quasi hysterique, Peter detacha les liens de Yardley, et le laissa s'enfuir, hurlant a en perdre haleine.

D'ici quelques jours, on raconterais partout sur le net que Spider Man pondait des oeufs dans les oreilles de ses victimes vivantes, mais cela avait valu le coup.

Il savait ou trouver Law Instinct.

*******

Liam Wildcox, pur produit de la jeunesse telephage americaine, s'etait engagé dans la police en souvenir de ses heros d'enfance, policier et motards souriants, integres et propre sur eux qu'ils soient sous le soleil de Californie ou dans les rues sales et agitées de New York. Presque 10 ans apres sa sortie de l'ecole de police, Liam avait perdu nombre de ses illusions, mais il avait gardé le sourire.

-Ne bougez plus !

L'homme face a lui, ne sursauta meme pas. Il degaina, et sans meme sembler viser, tira deux balles dans la poitrine du policier qui avait eu la mauvaise idée d'entrer si brusquement dans l'epicerie.

Bang, tu est mort...

Lorsque Liam Wildcox se reveilla a l'hopital, quelques heures plus tard, son premier geste fut de porter la main au mot qui accompagnait les fleurs, sur le meuble de chevet.

"Bon retablissement, je t'avais promis que j'assurais tes arrieres, et je tiens toujours ma parole.

A toi de tenir la tienne, mon ami.

L.I."

Tout a la douleur lancinante dans sa poitrine, Liam ferma les yeux, et sourit. Il est parfois des alliances etranges, mais profitables au dela de nos esperances...

*********

Spider Man ouvrit les portes fenetres, et entra dans l'appartement. Grand, spacieux, Une superbe vue sur Liberty Island...Pour tout meubles, quelques cartons, et des piles de livres. Il n'eut pas le temps d'en voir plus.

-Bonjours, Mr Spider...

Une nouvelle fois, son sens d'araignée ne l''avait pas prevenu. Lorsqu'il se retourna vers la voix, il fit face a un jeune homme souriant, juste le temps que celui ci, a l'aide d'un spray, n'arrose son masque d'un produit qu'il avait deja reconnu a l'odeur...

-Chloroforme, Mr Spider... Vous allez dormir un petit moment, ne nous en veuillez pas.

Ecroulé au sol, sur le point de sombrer, Peter grogna de rage, de s'etre ainsi fait avoir comme un amateur...

********

Lorsque le livreur sonna a la porte, May pensa tout d'abord qu'il pouvais s'agir de Peter. Leur dispute d'hier soir lui pesait, son neveu etait malheureux, elle le savait, et n'aurais pas du etre aussi dure avec lui.

Peter avait toujours eté un bon petit, toujours là quand elle en avait eu besoin, au dela de ses esperances... Il traversait une mauvaise passe, c'etait tout...

Ouvrant la porte, May se retrouva face au plus grand asiatique qu'elle avait jamais vu, tout sourire, un bouquet de roses blanches entre les bras.

-Heu, bonsoir madame, je suis bien chez Miss Parker ? May Parker ?

-C'est moi, oui.

-Veuillez signer là, s'il vous plais, lui dit t'il en lui tendant le bordereau.

-Vous savez qui est l'expediteur ?

-Il y'a une carte, avec les roses. Bonne journée, Miss Parker.

La porte a peine refermée, avant meme de chercher un vase pour les fleurs, May ouvrit la carte, et sourit.

"Je suis desolé pour hier, je t'appelle le plus tot possible.

Je t'aime.

Peter."

Un si gentil petit...

*********

-Ou je suis ?

-Dans le noir, Mr Parker...

Silence...

-Surpris que je connaisse votre nom ?

-Etrangement, non., je m'y attndais un peu..Vous etes Law Instinct, je presume ?

-En personne. Vous vous etes interessé a moi ces dernieres heures...

Interieurement, le Coeur de Peter manqua un battement, alors que les elements s'organisaient dans sa tete. Ce qu'il avait eté stupide...

-Tout cela n'etait qu'un guet apens, n'est ce pas ? Russel, les policiers, Karl...

-Oui. Je desirais vous rencontrer, je ne le cache pas. Et ce petit jeu de piste me semblait un bon moyen de tester vos capacités de deduction.

-Et je suis tombé dans le piege...

-Les yeux fermés, Mr Parker...Avez vous aimé les prestations de Messieurs Rain, Kelly, Menville et Yardley ? De la pure improvisation, je suis plutot fiers d'eux...

-Kaizer Sauzé, murmura Peter...Karl avait tenté de me prevenir...

-Pardon ?

-Oubliez ca. Qu'est ce que vous voulez de moi ?...

-Juste quelques reponses. Vous meme, si vous avez des questions, ne vous genez pas...

-Ou est Russel ?

-Avec moi.

-Relachez le.

-C'est un element brillant. Un chimiste de genie, malgres son jeune age.

-Vous l'avez melé a vos... affaires ?

-C'est lui qui est venu a moi.

-C'est un gosse.

-Il a le meme age que vous lorsque vous etes devenu Spider Man...

-Ce n'est pas pareil...

-En etes vous sure ?

La lumiere envahit la piece, soudainement. Peter se decouvre dans une salle sans fenetre, menotté a une chaise, elle meme scellée au sol. Face a lui, l'homme masqué se tient debout, une arbalete a la main.

-Menottes en Adamantium, attaches des chevilles directement au sol, tout comme la chaise.

-Tout a eté prevu pour que je ne bouge pas, n'est ce pas ?

-Tout a eté prevu pour que vous ne m'attaquiez pas impulsivement. Je suis tres loin de posseder votre force proportionnée d'une araignée...

-Et si je promettais de ne pas vous faire de mal ?

Sous le masque, Law Instinct souris. Comme par magie, les menottes, a ses pieds et ses mains, s'ouvrirent.

-Vous me detachez ?

-Je n'avais pas l'intention de vous retenir ici indéfiniment, je ne desespere pas de faire de cette piece ma bibliotheque, une fois mes plans achevés, et votre presence m'obligerais a laisser de coté certaines etageres..Et puis si nous devont parler, nous seront plus a l'aise au salon. Voulez vous me suivre, Mr Parker ?

**********

Peter ne savait guere comment se comporter. L'homme n'etait pas hostile, faisait meme preuve de courtoisie, malgres l'attention qu'il portait a la securité. En traversant le couloir, plusieurs cameras le suivant pas a pas, il pensa a Carnage, et au soin qui etait apporté a chacun de ses transferts...

Au bout de 20 metre de couloirs, tous deux débouchèrent dans un salon amenagés facon art moderne, ou son etrange hote proposa a Peter de s'asseoir. Toujours sur ses gardes, il s'executa, parcourant l'endroit du regard..

-Ou sont mes lances toiles ?

-On vous les a enlevés. On vous les redonnera au moment ou vous deciderez de repartir.

Quelques chose, dans l'attitude de son "hote", gena Spider Man...

-Parce que je suis libre de repartir a tout moment ?

-Oui. Voulez vous boire quelques chose, lanca l'homme masqué dans un sourire ? Biere, jus de fruit, soda ? je doit meme avoir du lait ou du Perrier, quelques part...

-Soda sans sucre, ce sera parfait...

Sans un mot, Peter inspecta la piece...ici encore aucune ouverture visible pour tenter une evasion. Ou pouvais t'il bien etre ? Sous terre ?

-Mon domaine vous intrigue, Mr Parker, n'est ce pas ? Ceci est une ancienne base d'Ultimatum, abandonnée apres une intervention de Mr Castle...

-Je vois...

-Savez vous qu'il existe, rien que sous Manhattan, 43 "bases secrètes" désaffectées ? Et que le S.H.I.E.L.D. ignore l'existence de 17 d'entre elles ?

Peter prefera ne pas repondre...L'homme en noir semblait amusé d'exposer ainsi ses connaissances, le vexer ne lui aurait servi a rien.

Law Instinct revint vers lui, et lui tendit une canette d'un cola quelconque. Prenant place sur le canapé, son sourire s'effaca.

-Russel est a moi, Mr Parker... Tout comme chacun des individus qui accepte de se meler a mes causes. Dans un an, New York sera debarassée de sa pegre, et certainement d'un bon nombre de ses super vilains...

-Vous n'etes pas le premier a esperer y arriver...

-Je serait le premier a y parvenir, Mr Parker... Peut etre avec votre aide.

Peter, pendant une seconde, marqua un silence...

-C'est du chantage ?

-c'est une proposition d'alliance...Nous somme deja 500, d'ici 3 mois, j'aurait plus de 5000 alliés dans cette seule ile...Imaginez ce que pourrait apporter a mon organisation la presence d'un homme tel que vous...

Silence...

-Si j'accepte, qu'est ce que ca m'apportera ?

-Votre vie se simplifiera grandement. Vos ennuis d'argent, de logement...L'IRS, le Bugle, la Police... J'ai des alliés partout.

-Et si je refuse ?

-Nous nous battons pour la meme cause, la Justice..."L'instinct de la loi" est notre voie commune...Je peux comprendre que vous preferiez continuer a combattre seul.

-Derniere possibilité, s'il me venait l'envie de chercher a vous mettre des batons dans les roues ?

Pure provocation, Peter en etait conscient. L'homme, face a lui, jeta un coup d'oeil a la camera du coin nord, et apres quelques secondes, reporta son attention sur Peter.

Le regard bleu acier de Law Instinct se fit severe, dans celui de son invité. Sous le masque, imperceptiblement, Peter devina le sourire carnassier. L'homme ne plaisantait plus.

-S'il vous venait l'envie de choisir le mal contre la Justice, Mr Parker, j'enverrais l'un de mes hommes crever les yeux de cette tres chere May, et un autre trancher les deux jambes de votre belle epouse a la scie circulaire...

A peine Law Instinct venait t'il de prononcer la derniere syllabe de sa menace, que deux flechettes se plantaient dans le dos de Peter Parker, avant meme qu'il ai pu reagir... Instantanément, il perdit le contrôle de ses mouvements, et s'ecroula au sol.

-Neurotoxine, lanca Law Instinct, souriant. Rien de mortel, vous allez simplement de nouveau bien dormir...Reflechissez a ma proposition, Mr Parker, il est meilleur de me compter parmis ses alliés que parmis ses ennemis...

Sur le point de sombrer, Spider Man se tourna sur ses deux agresseurs... Immediatement, il reconnu Russel, de meme que le jeune homme qu'il avait vu dans l'appartement.

Au portes de l'inconscience, il n'entendit que de loin la voix de son eleve le plus doué...

-Je ne crois pas que vous connaissiez mon frere Jerry, Mr Parker...

Noir.

**************

Peter s'etait finalement reveillé chez lui, encore sous le choc des dernieres heures...Malgres toutes ses aventures passés, il ne savait quoi penser, tout cela le depassait...

Au debut, il l'avait cru simplement fou, s'etait fié a l'etrange conversation amicale que celui ci avait entamé...Sur la fin, pourtant il avait vu le vrai Law Instinct, au dela du masque de politesse, d'humour et de confiance, dans le regard de l'homme...Pragmatique, calculateur, implacable, et incapable du moindre remord...Quoi que puisse penser ses "alliés", l'homme en noir avait le regard du predateur...Un crocodile humain...

Law Instinct n'etait pas un ennemi habituel...

Se rendant vers sa chambre, Peter passa pres de son telephone, et activa le repondeur. Depuis son "depart", deux messages avaient eté enregistrés...

VOUS AVEZ 2 NOUVEAUX MESSAGES.

PREMIER MESSAGE: Peter, c'est moi, Mary Jane... C'est juste pour te dire que...que j'ai recu tes fleurs, Peter, et que moi aussi je t'aime, et que j'aimerais tant que tout soit plus simple entre nous...Ecoute...la semaine prochaine, je doit me rendre a New York pour une interview, une longue histoire, tu sais ce que c'est... J'aimerais beaucoup qu'on se voit. Rappelle moi s'il te plais. Je t'aime, Peter...

...

Quelles fleurs ?...De quelles fleurs parlait t'elle ???

VOUS AVEZ UN AUTRE MESSAGE.

-J'espere que votre femme et votre tante auront appreciées mes petits envoies en votre nom...J'espere que vous n'avez pas pris ombrage de notre petite conversation, Mr Parker, tout cela n'etait bien sure que rhétorique, je n'ai aucune raison de vous faire du mal tant que nous luttons contre les memes ennemis...Comme vous le decouvrirez avec le temps, etre mon allié est une experience...interessante... Reflechissez bien, je vous ferait recontacter le moment venu... Quand a votre petit secret, ne vous inquietez pas, cela reste entre nous...

La voix de Law Instinct...

VOUS N'AVEZ PAS DE NOUVEAUX MESSAGES.

Law Instinct, pensa Peter, n'etait pas non plus un "ami" habituel...

FIN

Epilogue.

Rapidement, tout redevint presque normale. Presque comme s'il ne s'etait rien passé...

Russell Thomas ne revint jamais en cours.

Peter dina avec Mary Jane, et pour la premiere fois depuis des mois, dormi d'un sommeil sans cauchemars, tout a la chaleur et au parfum de la femme qu'il aimait entre ses bras...

Plus personne ne prononca le nom de Law Instinct, a sa connaissance, que ce soit a la television, ou ailleurs...

L'homme etait une rumeur, et sa croisade un secret entre la pegre et lui.

Une croisade que la pegre payait en vies humaines, jours apres jour, heure apres heure...

Chaque jour, la rubrique necrologique annoncait de nouveau deces. Chaque jour, le pouvoir de Law Instinct gagnait en puissance...

Karl Rain resta l'indic de Spider Man, de meme que l'ami de Peter Parker. Ce dernier ignore toujours si son camarade d'enfance, si longtemps perdu, sais quoi que ce soit ou non de sa double identité.

Howie Jenkins et Bert Rogers se trouverent une autre tete de turc.

Bob Gandelson, Gandalf le Magicien, resta encore le meilleur eleve de sa classe...

Quand a Maria Rodriguez, elle continua a se montrer amicale avec Peter, cherchant a gagner sa confiance, comme un homme vetu de noir le lui avait recemment ordonné...