Le sang battant mes tempes, la joie gonflant mon coeur

La foule a mes cotés marchant depuis des heures

L’ennemi toujours plus pres,deja le bruit des armes

Les cris des generaux se melants aux vacarnes

Le tonnerre des tambours,les hurlements de rages

La terre gonflée du sang de precedants carnages

Melopées des epées,et chant des boucliers

Et quelque part au loin ce qu’il nous faut lutter

On m’a tant raconter l’honneur d’etre a la guerre

Que j’ai rejoint le roi qu’avait servi mon pere

Adieux a vous mes soeurs, priez pour moi ma mere

Je me doit proteger le royaumes et nos terres

Il n’y’a pas un instant que le tambours battait

Que lorsque vient l’orage il se tait a jamais

A nos pieds ces armés que nourrisaient nos rangs

Grandissant des rivieres de pluie melée de sangs

L’adversaire est present le temps s’est suspendu

L’instant d’avant la charge ou rien n’existe plus

L’inevitable cri ,leur sabres se levant

Alors que je repond me vient le gout du sang

On m’a tant entrainer pour partir a la guerre

Que j’ai rejoint le roi qu’avait servi mon pere

Adieux a vous mes soeurs,priez pour moi ma mere

Il me faut proteger le royaumes et nos terres

Ils sont bien moins nombreux et pour beaucoup blessés

Pourtant il n’est pas un que je vois reculer

L’acier rongé de sang et brisé dans les chairs

Ils ont pourtant vaincu nos champions militaires

A mon coté certains se prennent a reflechir

a douter du bon droit qu’il est a conquerir

Puis on les voit charger,hurlant a plein poumons

Tel qu’avait fait mon pere protegeant sa maison

On m’a tant raconter ses exploits a la guerre

Que j’ai rejoint le roi qu’avait servi mon pere

Adieux a vous mes soeurs,priez pour moi ma mere

Je me doit proteger le royaumes et nos terres

Un de nous est tombé,puis deux et trois et quatre

Poussés au desespoir ,ils savent encore se battre

Nos rangs sont divisés,brisés par la demence

De ceux pensés vaincus frappant avec violence.

Pour un de nous blessé cents sont prets a lutter

Pas un des leurs pourtant ne semble reculer

D’ici peu submergés,ils frappent d’autant plus forts

Que leur cause est la juste et qu’elle vaut bien la mort

Mon peuple liberé par une toute autre guerre

M’a fait aimer le roi qu’avait servi mon pere

Priez pour moi mes soeurs,priez pour moi ma mere

Il me faut massacrer pour faire notres ces terres

Et le combat cessa par manque de combattant

On egorgea les meres aux vues de leurs enfants

J’en vit certains figés,ne quittant plus des yeux

Ceux qui les rejoindraient et les tueraient sous peu

On brula les maisons et rassembla les corps

Achevant les blessés et enterrant nos morts

Puis la pluie s’arreta ,et j’entendit les cris

On etait des heros qui rentraient au Pays

Je ne sait qui prier et ne sait plus que faire

si ce n’est avancer comme l’avait fait mon pere

Pensait il a mes soeurs,a moi ou ma mere

Sur le chemin faisant revenant de la guerre ?